HISTORIQUE DU BENGAL
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HISTORIQUE DU BENGAL
Les photos illustrant ce chapitre sont issues de la collection personnelle de Jean Mill
leur qualité médiocre est due aux outrages des années, mais leur
valeur historique est immense.
La reproduction en miniature d'un véritable Léopard existe bel et bien, il s'agit du Chat BENGAL, il est le descendant des hybrides issus des croisements entre chats domestiques et de véritables félins sauvages.
L'histoire des Bengals a certainement commencé sans l'aide des humains, par des croisements non contrôlés entre des Chats Léopard d'Asie, petit félin vivant à l'état sauvage sur le continent Asiatique, et des chats domestiques vivant sur des territoires voisins. Cependant, la véritable histoire de la race commence au début des années 60 avec une jeune américaine, Jean Sugden, qui a délibérément choisi de fixer les caractéristiques de cette race de chat fascinante.
Jean a fait un jour le rêve de mettre la robe d'une panthère sur un chat domestique ; elle y voyait là l'occasion pour tous de rendre le rêve de posséder un Léopard à la maison réalisable, mais elle avait également dans l'idée de réduire la destruction des animaux sauvages pour leur fourrure, espérant que les propriétaires de Bengals répugneraient à porter un vêtement fait des peaux des ancêtre de leur compagnon préféré. La demande en peaux diminuant, l'extermination de ces animaux n'aurait plus lieu d'être. En effet, les femelles étaient abattues pour leur peau et leur progéniture expédiée dans les animaleries du monde entier pour y être vendue en tant qu'animaux de compagnie. Peu soupçonneux, les amoureux de beaux chats en faisait l'acquisition, n'imaginant pas les dangers et les difficultés d'une telle adoption.
Les malheureux propriétaires se rendaient rapidement compte qu'il est impossible de garder à la maison un animal sauvage en tant qu'animal de compagnie, la plupart de ces chatons sauvages ce sont échappés dans les rues des villes ou ont été abandonnés dans des zoos.
Jean Sugden voulait mettre un terme à ce marché dramatique et satisfaire en même temps les amateurs de cette beauté sauvage.
Après un diplôme en Psychologie, Jean passa plusieurs examens de Génétique et ses professeurs d'Université ont rit quant elle leur a annoncé que le sujet de sa thèse de fin d'études porterait sur l'hybridation des chats, et non sur un thème plus commun ou plus lucratif pour l'époque.
Vers la fin des années 50, Jean a pu faire l'acquisition d'une véritalbe femelle Chat Léopard d'Asie, en effet, la législation qui régit actuellement le marché et la propriété des chats sauvages était alors inexistante. En 1963, elle donna à cette femelle pour compagnon un chat domestique noir. Contre toute attente, de cette union naquit une curieuse petite hybride nommée « Kin-Kin », les experts de l'Université de Cornell assurèrent que le produit d'un tel croisement serait stérile.
Kin-Kin décida de faire mentir les scientifiques et donna à son tour le jour à une portée de chatons tâchetés.
Malheureusement, le mari de Jean décéda en 1965 et elle dut quitter leur ranch de Yuma, dans l'Arizona, pour aller vivre dans un appartement Californien, à l'espace beaucoup plus restreint, dans le même temps, elle dû abandonner son rêve d'hybrides de chats sauvages. Il ne reste aucun chat survivant de ces croisements effectués en 1963.
Vers la fin des années 70, peu de temps après son second mariage, Jean, qui s'appelait à présent Mill, et son époux, ont jeté les premières bases d'une chatterie digne d'un parc zoologique et sont entré en contact avec un Pédiatre, chercheur en Génétique, Willard Centerwall, qui étudiait alors l'immunité partielle des Chats Léopard d'Asie contre la Leucose Féline. Il avait besoin de reloger ses hybrides, et la proposition de Jean et son époux d'héberger et de faire reproduire ses pensionnaires fut bien accueillie, il devint même un supporter enthousiaste des efforts de Jean.
En visite au Zoo de Dehli durant un voyage en Inde, le couple Mill se vit confier un chat des rues venu trouver asile au sein du parc, et qui présentait les couleurs et le patron du chat dont Jean rêvait. Après de nombreuses démarches administratives, ils réussirent à faire entrer « Millwood Tori of Dehli »aux Etats-Unis où il fut croisé avec les deux femelles hybrides confiées par le Dr Centerwall : « Millwood Praline » et « Millwood Rorshack ». On retrouve virtuellement Tori dans le pedigree de tous les Bengals actuels.
Millwood Tori of Dehli (Coll. Perso. Jean Mill)
Millwood Praline (Coll. Perso Jean Mill)
Dès 1983, Jean Sugden Mill enregistra son premier Bengal : « Millwood Finally Found » et sa descendance à la TICA (The International Cat Association) en tant que Brown Spotted Domestic Tabby (Chat Domestique Tabby Marron Tâcheté), suivra « Millwood Silk ». Il est à noter que le premier Bengal porteur de Golden Glitter était « Millwood Cinders », un descendant de Tori. Jean eut également la chance de pouvoir utiliser un mâle F3 fertile, ce qui est extrêmement rare, dans son programme de reproduction : « Millwood Destiny ».
Femelle F2 de 1986 (Coll. Perso. Jean Mill)
En 1985, le premier Chat Bengal fit son apparition en exposition dans la catégorie : « Classe : Nouvelle Couleur ou Nouvelle Race », la réaction du public fut plus qu'enthousiaste et une foule spectaculaire afflua pour venir admirer cette nouvelle création : Jean avait gagné son pari !
Tori of Dehli et les femelles hybrides (Coll. Perso. Jean Mill)
Aujourd'hui, le programme d'élevage de la race Bengal est une grande réussite, la race s'est très largement développée aux Etats-Unis et s'est établie avec le même succés de par le monde entier.
L'histoire du Bengal en France débute en 1989, lorsque Odile Caillard-Arnoux (« Chatterie du Petit Poucet »), importe la première femelle « Millwood Lady Benji », une Brown Spotted Tabby élevée par Jean Mill (« Chatterie Millwood »). La première portée française a vu le jour en 1993.
En France, comme dans son pays d'origine, le Bengal est une race qui connaît un franc succès, sa robe de panthère y fait de plus en plus d'adeptes.
Dazzledots French Kiss de l'Estive aux Fées (El. M. Summer, Prop. V. Mazuel)
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